Sourifleur Modérateurs
Nombre de messages : 529 Age : 64 Localisation : Belgique Brabant Wallon Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Georges Bernanos Sam 11 Aoû - 18:25 | |
| Georges Bernanos est un écrivain français né le 20 février 1888 à Paris, décédé le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine et est enterré dans le cimetière de Pellevoisin. Il passe sa jeunesse à Fressin en Artois où il compose jusqu'en 1924 ses romans. Choqué par les reculades du Royaume-Uni et de la France culminant au moment des accords de Munich, il s'exile au Brésil. Il meurt en laissant le manuscrit d'un dernier livre, posthume : La France contre les robots. L'oeuvreBernanos situe souvent l'action de ses romans dans les villages de son Artois natal, en en faisant ressortir les traits sombres. La figure du prêtre catholique est très présente dans son œuvre, et est parfois le personnage central, comme dans Le Journal d'un curé de campagne. Autour de lui gravitent les notables locaux (châtelains nobles ou bourgeois), les petits commerçants, et les paysans. Bernanos fouille la psychologie de ses personnages et fait ressortir leur âme en tant que siège du combat entre le Bien et le Mal. Il n'hésite pas à faire parfois appel au divin et au surnaturel. Jamais de réelle diabolisation chez lui, mais au contraire, comme chez Mauriac, un souci de comprendre ce qui se passe dans l'âme humaine derrière les apparences. Le Dialogue des carmélitesBernanos avait été chargé de composer les dialogues d'un scénario cinématographique, lui-même tiré de la célèbre nouvelle de Gertrud von Le Fort, La Dernière à l'échafaud, ayant pour thème la marche au martyre de seize carmélites de Compiègne qui furent guillotinées en place de Grève le 17 juillet 1794. Mais l'oeuvre de Bernanos est profondément différente du récit allemand. Ne serait-ce que parce que Bernanos se trouvait lui-même à la veille de sa propre mort. Le texte complet des Dialogues a été retrouvé parmi les manuscrits de Bernanos et publié dès 1949 par Albert Béguin. "Nous avons à retrouver dans cette dernière oeuvre les thèmes familiers de Bernanos, comme nous y retrouvons sa noblesse, sa brûlure, sa voix puissante et douloureuse." "Cette oeuvre prend, à l'heure où nous sommes, comme un regain de signification et d'actualité, car l'angoisse ou la peur est devenue ou est en train de devenir notre élément." "Le génie de Bernanos est de nous rendre sensible, une fois de plus, dans les Dialogues, "la part de l'ombre" ; de nous laisser deviner, mieux que ne saurait le faire une analyse toujours approximative, que cette part est, en réalité, lumineuse - mais pour d'autres regards que les nôtres." | |
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Sybilline Admin
Nombre de messages : 1424 Age : 74 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Le journal d’un curé de campagne Sam 26 Jan - 23:48 | |
| Le journal d’un curé de campagneAprès l'abbé Donissan de « Sous le soleil de Satan », le jeune curé d'Ambricourt est la deuxième grande figure sacerdotale de Bernanos, pur, souffrant, angoissé, comme un saint qui s' ignore. Pour pénétrer son trouble intérieur et restituer ses doutes, le romancier a choisi la forme du journal intime. Jeune et zélé, le narrateur prend possession de sa cure à Ambricourt, ou son inexpérience et ses maladresses lui valent l'hostilité des paroissiens; à ses échecs s'ajoutent une vie matérielle difficile et, surtout, une santé fragile. La fréquentation de la famille du châtelain du village accroît ses désillusions: le père a la gouvernante pour maîtresse, la fille hait ses parents, la mère ne parvient pas à sortir de la mélancolie où l'a plongée la mort de son premier enfant. Sa santé défaillante conduit le curé à consulter un médecin lillois; il se rend par erreur chez un morphinomane qui lui révèle la gravité de son mal. ll mourra peu après chez son ancien camarade de séminaire, Dufréty. Exalté dans un monde ou la spiritualité se meurt, en butte à l'indifférence voire à la sournoiserie de ses ouailles et au prosaïsme d'une Eglise qui veut des gestionnaires plus que des propagateurs de la foi, le curé d'Ambricourt, pris entre la confiance dans l'amour de Dieu et la désespérance face aux souffrances humaines, revit à son niveau la Passion du Christ. Ce très beau roman, devenu un classique, est d’une actualité surprenante, si l’on sait en transposer le contexte. On y voit à l’œuvre le tourment et la quête incessante d’un idéal humain et spirituel chez ce grand penseur du religieux que fut Bernanos . | |
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Sybilline Admin
Nombre de messages : 1424 Age : 74 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Re: Georges Bernanos Dim 27 Jan - 17:00 | |
| Voici le jeune Georges à 11 ans.. | |
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| Sujet: Re: Georges Bernanos | |
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