Sybilline Admin
Nombre de messages : 1424 Age : 74 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Jules Amédee Barbey d’Aurevilly Dim 17 Juin - 0:06 | |
| Jules Amédee Barbey d’Aurevilly naît le 2. novembre 1808 . Aîné de quatre frères, il est élevé dans un milieu familial austère, où seuls le salon de sa grand-mère et les contes normands de la servante Jeanne Roussel frappent son imagination de futur romancier A dix-neuf ans, Barbey part à Paris pour terminer ses études secondaires au Collège Stanislas. Reçu bachelier, il poursuit ses études à la Faculté de droit de Caen. C’est là en 1832 qu’il fait ses premiers pas dans le journalisme avec la Revue de Caen, fondée avec son cousin et le bibliothécaire TrébutienEn août 1833, ayant achevé ses études de droit, il s’installe à Paris grâce à l’héritage du chevalier de Montressel. Il écrit beaucoup, mais ne parvient pas à se faire éditer. Vers 1836, son évolution politique le décide à adopter la particule nobiliaire d’Aurevilly dont sa famille dispose. Reçu dans des salons tels que celui de Mme de Fayet et celui de Mme de Vallon, il y brille par l’esprit de sa conversation. A l’époque où son frère Ernest se marie et son frère Léon prend la robe, Barbey, lui, se façonne un personnage de dandy, inspiré du modèle anglais incarné par Lord Byron et surtout par George Brummell, à qui il consacrera une étude publiée par Trébutien en 1844.En 1851, il fait la rencontre de la Baronne de Bouglon, qu’il surnomme son « Ange blanc ». Le dandy s’adoucit sous son influence, se réconciliant avec ses parents ainsi qu’avec la pratique religieuse. Le mariage projeté n’aura jamais lieu, mais jusque dans ses vieux jours, Barbey démultipliera les déclarations d’amour.La mort de son père, en 1868, met au jour des dettes qui aboutissent à la vente des propriétés familiales à Saint Sauveur-le-Vicomte. L’édition des Diaboliques en 1874 entraîne l’auteur dans un procès pour outrage à la morale publique. Le procès qui, selon Barbey, est un prétexte à « faire payer au Romancier la rigueur du Critique », terminera en un non-lieu, mais il attendra huit ans avant de rééditer l’Œuvre. A près de soixante-dix ans, il est toujours le causeur étincelant, le dandy superbe d’antan et accueille dans son modeste appartement parisien de jeunes admirateurs tels que Léon Bloy et François Coppée. S’il est moins solitaire qu’autrefois, il se montre néanmoins soucieux d’éloigner ceux qui cherchent uniquement à profiter de la renommée dont il dispose maintenant. En 1879, il rencontre Louise Read, qui deviendra sa secrétaire et qui se consacrera à l’écrivain dans les dernières années de sa vie. C’est elle, légataire universelle de Barbey, qui mènera à terme la publication des Œuvres et des HommesBarbey, dont la santé s’affaiblit depuis quelques années, s’éteint à Paris le 23. avril 1889, suite à une grave hémorragie. Il a 80 ans.
Dernière édition par le Lun 23 Juil - 19:31, édité 1 fois | |
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