Madame de la Fayette

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette est née à Paris en 1634. Sa famille est de très petite noblesse, mais elle est riche, cultivée et bénéficie de puissantes protections. Elle est nommée à seize ans demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche ; à vingt et un ans, elle épouse le comte de LaFayette, veuf et beaucoup plus âgé qu'elle, mais d'illustre origine. Son époux, sans qu'il y ait rupture ni mésentente, séjournera la plupart du temps dans les châteaux qu'il possède en Auvergne, et elle-même se fixera à Paris, dans son bel hôtel de la rue de Vaugirard
Elle a pour amie et protectrice Madame, la propre belle-sœur du roi ; elle est très liée avec Mme de Sévigné, sa parente; elle fréquente les salons, intrigue et observe.
Vers 1665 une tendre et solide amitié se noue entre elle et l'auteur des Maximes : La Rochefoucauld . Il sera désormais son compagnon le plus sûr et son ami le plus éclairé. Elle se met alors à écrire.

En 1662 paraît, anonyme, une nouvelle historique, "La Princesse de Montpensier" En 1669 et 1671 sont publiés, sous le nom de Segrais, les deux volumes de « Zaïde », un roman héroïque hispano-mauresque qui remporte un vif succès . En 1678 le chef-d'œuvre, « La Princesse de Clèves », paru sans nom d'auteur, suscite aussitôt une admiration et une querelle presque aussi vives que celles du Cid.

Sa vieillesse est triste : La Rochefoucauld disparaît en 1680, son mari en 1683. Bien que peu dévote, la comtesse aura, le moment venu, comme tant de ses contemporains, une fin toute chrétienne. Elle meurt à Paris en 1693.

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la princesse de Clèves


Mademoiselle de Chartres, jeune orpheline de seize ans épouse le prince de Clèves, ébloui par sa beauté et très amoureux d’elle, tandis qu’elle ne consacre qu’un mariage de raison. Plus tard, elle rencontre le duc de Nemours. Naît entre eux un amour immédiat et partagé , une passion plus forte que la volonté de la princesse.
Elle avoue alors à son mari qu'elle est éprise d'un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. M. de Clèves est dans un premier temps tranquillisé par la franchise de son épouse. Puis aussitôt , il commence à ressentir une vive jalousie et presse son épouse de mille questions auxquelles elle ne répond pas. Elle ne lui dévoilera pas le nom de son rival
Mme de Clèves se retire à la campagne où Nemours la suit, sans qu’elle ne le sache. Cependant, Clèves a dépéché un espion auprès de sa femme , espion qui lui rapporte la présence du duc de Nemours auprès de la princesse . Clèves, persuadé qu'il a été trahi, meurt de chagrin.
Quand elle rentre, la douleur prive la princesse de toute raison . Elle éprouve pour elle-même et M. de Nemours un véritable effroi. Lors d’une dernière entrevue avec lui, elle lui conseille de rechercher ailleurs une destinée plus heureuse. Puis elle sort sans que Nemours puisse la retenir.

Dans une langue admirable de subtilité, mais quelque peu désuète, Mme de La Fayette nous livre là l’un des tous premiers romans psychologiques, un roman dans lequel chaque personnage recèle sa part d’ombre et sa part de lumière

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j'ai lu des extraits de ce classique, pendant mes études secondaires, et je me rappelle que j'aimais bien ce texte très romantique (et mélancolique), fort bien écrit...

Je lirai peut-être un jour ce livre en entier!

Sourifleur