Sybilline Admin
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| Sujet: Flannery O'Connor Sam 1 Sep - 22:22 | |
| Née à Savannah, Georgie en 1925, enfant unique d'une famille catholique, Flannery O'Connor grandit dans le 'Bible-belt' du sud des Etats-Unis. A six ans, elle écrit et illustre des textes. Son père, agent immobilier, l'encourage. Atteint d'une forme grave de lupus, il décède en 1941. Elle obtient son diplôme en anglais et sociologie de Georgia State College for Women en 1942, avant d'être acceptée dans le prestigieux Iowa Writer's Workshop en 1946. En 1950, séjournant dans le Connecticut, on lui diagnostique un grave lupus, et elle retourne à la ferme familiale Andalusia à Milledgeville. Fascinée par les oiseaux, elle en élève de tous genres, surtout des paons. La foi catholique a joué un rôle prépondérant dans sa vie et dans son oeuvre. Elle ne se mariera jamais, et vivra aux côtés de sa mère jusqu'à ce que le lupus l'emporte. Dans sa brève vie, elle a surtout été reconnue pour ses nouvelles, publiés dans deux recueils, 'A Good Man Is Hard To Find and Other Stories' (1955) et 'Everything that Rises Must Converge' (publié à titre posthume en 1965). Dans un mélange de dialecte du Sud, de comique, de tragique et de brutalité, Flannery O'Connor explore des thèmes religieux et des problèmes raciaux à travers des situations absurdes et des personnages grotesques à l'extrême. En 1969 sort 'Mystery and Manners' (essais et conférences) et en 1979 'The Habit of Being : Letters', sa correspondance. | |
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Sybilline Admin
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| Sujet: Les braves gens ne courent pas les rues Sam 8 Déc - 14:00 | |
| Les braves gens ne courent pas les ruesDix nouvelles de la grande romancière américaine. Tout le monde prend vie en quelques secondes, et s'impose à nous : tueurs évadés du bagne, un général de cent quatre ans, une sourde-muette, une jeune docteur en philosophie à la jambe de bois, un Polonais que la haine des paysans américains accule à une mort affreuse L'auteur ne fustige ni ne juge, elle raconte, presque tendrement parfois. Les turpitudes humaines sont narrées sans complaisance, mais sans volonté de dénonciation, sans moralisme. Le portait de l'Homme est brossé avec des mots simples, avec des anecdotes dont on pourrait parfois rire si on ne savait pas que la chute sera inévitablement tragique. L'explication du comportement abject des individus durant les périodes troublées réside .peut-être tout simplement dans leurs actes quotidiens… Pour protéger leurs maigres avoirs, leur réputation, assouvir leurs vices, les gens de la vraie vie, les gens de tous les jours sont capables des pires bassesses et d'infamies inavouables… Et ce sont nos voisins, nos collègues, nos proches… nous! Et puis en sus de ceux qui commettent ces turpitudes, il y a l'immensité de ceux qui regardent sans rien dire… . | |
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