Kate Atkinson

Fille unique de parents commerçants en instruments médicaux, Kate fréquente une école privée avant d'étudier la littérature anglaise à Dundee University où elle obtient son diplôme en 1974. En 1988 elle obtient le Woman's Own Short Story Competition pour l'une de ses nouvelles.
Son premier roman, 'Behind the Scenes of the Museum' (1995) , obtient le Whitbread First Novel Award et le Whitbread Book of the Year Award
Suivent plusieurs romans 'Human Croquet' (1997) , 'Emotionally Weird' (2000) , 'Case Histories' (2004) et 'One Good Turn' (2006) , ainsi qu'un autre recueil de nouvelles, 'Not the End of the World' (2002) et deux pièces de théâtre, 'Nice' (1996) et 'Abandonment' (2000).

Ses romans sont un mélange détonnant de mariages, naissances, morts, d'incidents bizarres et de personnages excentriques, dans des trames tissées entre passé et présent, avec une bonne dose d'humour, de réalisme magique, de fantômes, de meurtres et de mystères, ainsi que de références littéraires à d'autres auteurs. Kate critique la société anglaise, dissèque les âmes et les coeurs sous forme de polar, décrit les névroses familiales, les frustrations et les perversions et toutes les folies de notre époque. Petite fille, Kate était une inconditionnelle de Lewis Carroll qui a inspiré son imagination débordante.

Dans les coulisses du musée


Bunty Lennox avait des grands rêves, mais elle a épousé George, propriétaire d'une boutique d'animaux de compagnie. Depuis, elle coule de mornes journées de ménagère revêche, maniaque et insatisfaite dans le petit appartement situé au-dessus du magasin.
Et la conception malencontreuse de sa troisième fille lui apparaît comme un poids de plus. Il lui faudra d'ailleurs plus d'une semaine pour attribuer un prénom à ce nouveau «bout de viande». Ce sera Ruby, Ruby qui narre, en la mêlant au récit de son propre quotidien, l'histoire de la famille depuis la fin du XIXe siècle.
D'où un va-et-vient constant - et parfaitement maîtrisé - entre le présent et le passé.

Commentaire
Un premier roman mêlant découverte de l’inconscient et drôlerie, faisant ressortir, sous la légèreté et le délié du style, d'amères solitudes et des émotions douloureuses..
Malgré quelques maladresses, ce roman est fort intéressant et divertissant

Dans les replis du temps


Isobel la narratrice, 16 ans et son frère aîné, Charles, sont unis dans une même attente. : Celle de leur mère, mystérieusement volatilisée parmi les chênes au soir d'un pique-nique familial. Quant au père, déclaré mort par la mère, il réapparaît sept ans plus tard avec une Debbie, nouvelle «maman». Quand le roman se termine, Isobel a toujours 16 ans, la romancière britannique nous a entraîné dans une farandole avec le temps et le destin, construisant son Meccano, pièce après pièce, la plume intelligente et drôle de l'auteur abolit les frontières et déclenche de subtils échos.
Commentaire
Certes, ce livre présente quelques longueurs, mais Kate Atkinson possède cet art de jouer avec les déchirures du temps et ce don de conter son histoire de telle façon qu’elle nous amène à découvrir la vérité sise dans les replis du temps