Sybilline Admin
Nombre de messages : 1424 Age : 74 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Jane Austen Lun 2 Juil - 20:09 | |
| Jane Austen (1775 - 1817) Jane Austen avait 8 frères et soeurs et ses parents étaient pasteurs.Elle a été élevé dans l'amour de la lecture et la connaissance des arts. Elle commence à écrire à 11 ans. Elle est restée très proche de sa soeur Cassandra jusqu'à sa mort. Elle commence à écrire des parodies sentimentales avant de se consacrer aux romans entre 1795 et 1798. En 1801, la famille Austen s'installe à Bath et quatre ans plus tard elle perd son père. Jane Austen restera célibataire mais se consacrera à l'éducation de ses neveux et nièces. Elle meurt à l'âge de 42 ans emportée par la phtisie. Son succès ne fut pas reconnu en son temps mais elle fut redécouverte à la fin du XIXème siècle. Aujourd'hui elle est célébrée pour son talent de peintre des moeurs et de la province anglaise.
Dernière édition par le Ven 27 Juil - 19:03, édité 1 fois | |
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Sybilline Admin
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| Sujet: Orgueil et préjugés Lun 2 Juil - 20:12 | |
| Dans un petit village de l'Angleterre sous George III, Mrs. Bennet veut marier ses cinq filles (Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia) afin de leur assurer un bel avenir. Elle espère que l'une d'elles saura plaire à Mr Bingley, leur riche nouveau voisin. Malheureusement l'orgueilleux Mr. Darcy, ami influent de Bingley, voit d'un très mauvais oeil son ami s'éprendre de Jane Bennet, la plus âgée des soeurs, de peur d'un mariage malheureux. Elizabeth est l'héroïne de ce roman. « Elle est d'une vive intelligence, d'une sagesse éloignée de tout pédantisme qui lui permet de supporter sereinement et avec indulgence l'atmosphère provinciale étriquée dans laquelle il lui faut vivre. Son caractère naturellement gai la met en état de percevoir le côté humoristique ou grotesque de toute situation quelle qu'elle soit ». Elle suit avec attention l'évolution des sentiments de sa sœur préférée tout en faisant attention à l'officier Wickham, un militaire séduisant qui ne la laisse pas indifférente. De temps en temps où elle est obligée de parler au désagréable Mr. Darcy, elle n'essaie pas de se rendre plus agréable.... « Ni tragédie ni héroïsme, ce qu'elle propose semble dénué d'importance, pourtant cette chose insignifiante grandit dans l'esprit du lecteur et anime de façon durable des scènes apparemment banales», note Virginia Woolf Loin des tourments révolutionnaires et des guerres napoléoniennes qui déchirent le continent, du romantisme qui balaie le paysage littéraire, le monde de Jane Austen forme une sorte de parenthèse close dans laquelle on découvre une société paisible, dominée par une affabilité pouvant faire sourire aujourd'hui mais qui n'est pas sans charmes. Malgré ce charme qu’inspire l’écriture et les traces humoristiques qu’Austen essaime, ce roman ne m’a pas convaincue. Il me semble que Jane Austen use assez souvent de la recette : Je t’aime, tu me fuis, tu m’aimes je te fuis, et cela jusqu’au dernier moment qui s’achève dans la double déclaration que l’orgueil et les préjugés retenaient | |
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