Mario Vargas Llosa (né le 28 mars 1936 à Arequipa, Pérou) est un écrivain et essayiste politique péruvien.
Tout débute le 28 mars 1936, à Arequipa, au Pérou. Les jeunes année du petit Mario se déroulent aux côtés de sa mère ; il ne connaîtra son père qu’au tournant de ses dix ans, lorsque celui-ci reviendra habiter avec la famille à la suite de tentatives commerciales infructueuses. À l’adolescence, Mario Vargas Llosa est inscrit à l’Académie militaire de Lima. Son séjour lui laisse d’horribles souvenirs qui, cependant, lui inspireront son premier roman. Il poursuit ensuite ses études en lettres et en droit, et s’initie à l’écriture journalistique.
En 1955, Mario Vargas Llosa soulève un tollé en épousant sa tante par alliance, Julia Urquidi, qui s’adonne à être aussi considérablement plus âgée que lui. Cet événement ne fut pas sans créer de remous et allait, encore une fois, alimenter la trame narrative d’un de ses romans les plus connus, Tante Julia et le scribouillard (1977).
A l’aube des années 60, une bourse d’étude en poche, Vargas Llosa quitte pour Madrid afin d’y poursuivre son doctorat. Il s’installe ensuite à Paris, où il enseigne l’espagnol, travaille comme journaliste et découvre l’existence d’une « Amérique latine » auprès de ses compatriotes en exil.
C’est en 1963 que la carrière de Vargas Llosa prend véritablement son envol, avec la publication de "La ville et les chiens", son tout premier roman. Le livre, qualifié de chef d’œuvre dès sa sortie, obtient un énorme succès et se voit rapidement traduit en une vingtaine de langues. Depuis ses débuts fracassants en littérature, le prolifique Vargas Llosa a écrit une quinzaine de romans, trois livres de contes, cinq pièces de théâtre, une quinzaine d’essais et ses mémoires, sans compter les centaines d’articles publiés dans les revues et les journaux, dont des chroniques d’humeur qui paraissent dans le quotidien espagnol El País. Il mentionne d’ailleurs en entrevue qu’il faut « assumer sa passion pour la littérature comme une destin qui deviendra une servitude, voire un esclavage. »
En 1987, le gouvernement péruvien tente d’étatiser l’ensemble du système bancaire et financier, ce à quoi s’oppose Vargas Llosa. Un mouvement de protestation s’organise autour de l’écrivain qui, fondant le Mouvement des libertés, s’alliera à une coalition de droite en vue des élection de 1990. Une chose en entraînant une autre, il brigue la présidence péruvienne, qui lui échappe au deuxième tour, au profit d’Alberto Fujimori. À la suite de cet épisode, il rentre à Londres écrire ses mémoires.
Il a gagné ensuite l'Espagne et s'est installé à Madrid. Le gouvernement de Felipe González lui a accordé la nationalité espagnole sans qu'il ait à renoncer à la péruvienne.
Il est membre de la Real Academia Española (Royale Académie Espagnole).
Il a reçu le Prix Cervantes en 1994.
Il est Docteur Honoris Causa de l'Université Rennes 2 Haute Bretagne