mineko iwasaki

je n'ai pas trouvé de biographie



Nombres de pages : 280

Résumé : « on a dit de moi que j’étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j’ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d’extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu’une profession – un véritable sacerdoce – m’ont finalement poussée à l’abandonner… il est temps de lever le voile du mystère qui entourent la vie des geishas. Je veux briser un silence vieux de 300 ans. Je vous invite à me suivre dans le monde des fleurs et des saules, le monde de gion-kobu ».
Voici le témoignage exceptionnel de celle qui fut, à maints égards, la dernière incarnation d’un art de vivre séculaire. Jugée digne, à l’age de 3 ans, de devenir héritière de la « maison des geishas » la plus prisée de kyoto, mineko iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre, peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses – où magnats de l’industrie, monstres sacrés du cinéma, et têtes couronnées se disputent sa compagnie -, que la condition des geishas, peu instruites et soumises au bon vouloir de leurs clients, n’évolue pas dans le japon post-féodal…

Mon avis : écrit avec beaucoup de clarté et de simplicité, elle nous ouvre les yeux sur les conditions de leur vie.

Point attribués : 10/10

C'est normal que tu n'aies pas trouvé de biographie, féérie, puisque le livre en est une!
Je plains vraiment ces femmes qui, toute leur vie, servent d'amuse-gueule à ces messieurs; et tout ce raffinement japonais me parait parfois ne servir que de couverture à la déchéance des femmes..
Ceci dit, ce témoignage me parait fort interessant!