Paulo Coelho

Né à Rio de Janeiro en 1947, il étudie le droit dans sa ville natale, qu'il abandonne en 1970 pour voyager
Deux ans plus tard, il revient au Brésil et commence à composer des paroles de chansons populaires, et devient alors journaliste spécialisé dans la musique brésilienne

Son questionnement spirituel l'amène à participer à bien des expériences, y compris des rituels de magie noire. Sur le chemin du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, il trouve l'inspiration de son premier livre "Le Pèlerin de Compostelle" en 1987
En 1988, il publie le roman qui le rend célèbre "L'Alchimiste "
Il a remporté de nombreux prix littéraires dans divers pays, y compris une mention du prestigieux Prix littéraire de Dublin pour Veronika décide de mourir.
Il habite tantôt à Rio de Janeiro tantôt dans les Hautes-Pyrénées en France, en dehors des périodes où il voyage pour promouvoir son œuvre. Il consacre une partie de ses revenus à sa fondation qui s'occupe de jeunes et de personnes âgées délaissées à Rio.
Coelho s'est réconcilié avec la confession catholique en rencontrant sa femme Cristina, artiste peintre.

Commentaire généralSon écriture simpliste lui vaut toutefois d'être considéré par une grande partie de la critique comme un écrivain mineur aux moyens faciles, dans la lignée du roman populaire, voire des manuels de « développement personnel », proposant une spiritualité insaisissable, sans fondement solide. Au Brésil, bien qu'il soit l'écrivain le plus connu mondialement, et membre de l'Académie des lettres depuis 2002, il est critiqué entre autres pour son manque d'originalité, l'immense publicité qui accompagne la sortie de chacune de ses œuvres, et ses fautes de grammaire...

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L’alchimiste


Santiago est un jeune garçon andalou , berger de son état. Mais parce qu'il a rêvé à deux reprises qu'un trésor l'attendait au pied des pyramides d'Egypte, il laisse son troupeau et entreprend un long voyage , un long voyage à la poursuite de son rêve.
Rencontres après rencontres, initié au cours de son parcours dans le désert par l'Alchimiste, il apprendra à écouter son cœur, à lire les signes du destin et à aller au bout de son rêve.

Commentaire
Il faut noter que ce livre est un plagiat : l'histoire est celle d'une des premières nouvelles de Borges, « Le conte des deux rêveurs » recueillie dans « Histoire universelle de l'infamie »
Le style de Coelho, taxé de « simple » ou de « dépouillé » est en réalité d’une grammaire rudimentaire, ses métaphores sont éculées, les personnages vidés de toute richesse psychologique, et sa soi-disant sagesse d’une banalité à faire pleurer
Cette critique sévère, je le reconnais, ne vaut toutefois que pour ce livre ci, sans présumer de ce que peuvent révéler les autres romans du même auteur

Extrait
« Le jeune homme ne savait pas ce que voulait dire « Légende Personnelle ».
« C'est ce que tu as toujours souhaité faire. Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle.
« A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l'on n'a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu'on aimerait faire de sa vie. Cependant, à mesure que le temps s'écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu'il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle. »
Ce que disait le vieil homme n'avait pas grand sens pour le jeune berger. Mais il voulait savoir ce qu'étaient ces « forces mystérieuses » : la fille du commerçant allait en rester bouche bée. »

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Le site de Paulo Coelo
http://www.paulocoelho.com/fran/index.html

Coelo enfant
Il est mignon comme tout!!

Personnellement, je ne suis pas une fanatique de Coelho. Une ancienne collègue adorait cet écrivain et me passait régulièrement ses livres et j'éprouvais beaucoup de difficulté à entrer dans son monde. Je trouvais ces idées bonnes mais traitées de façon inégales ou un peu "toutes faites". C'est un avis, je le dis bien, personnel.

Coelho, l'auto-pirate
LEXPRESS Livres 20/02/2008

" Depuis 2005, Paulo Coelho paye dix de ses fans, choisis dans plusieurs pays, pour scanner ses livres publiés dans différentes langues et les mettre gratuitement à la disposition de tous sur des sites Internet. L'objectif ? Inciter l'internaute intéressé par la lecture des fichiers téléchargés à acheter le livre. Selon l'écrivain, cette méthode a boosté ses ventes en librairie et est la meilleure façon de promouvoir ses romans qui, ces sept dernières années, ont fait l'objet de plus de 20 millions de téléchargements, payants ou non. Son exemple commence à être suivi par d'autres auteurs. Quant aux éditeurs, propriétaires des droits de traduction, ils n'ont pas encore réagi..."

Manière peu élégante de faire monter ses ventes ou fausse démocratisation de ses livres, le procédé me semble douteux...
Et vous, qu'en pensez-vous?
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