Sybilline Admin
Nombre de messages : 1424 Age : 74 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Philippe Djian Dim 2 Déc - 17:36 | |
| Né le 3 juin 1949 à Paris Il passe une enfance paisible dans une famille de la petite bourgeoisie du 10e arrondissement mais s'ennuie ferme à l'école, et commence alors à écrire Diplomé de l'École supérieure de journalisme de Paris, il part très vite en Amérique du Sud pour la réalisation d'un reportage spontané qu'il réussira à vendre à l'hebdomadaire L'Humanité-Dimanche. Enchaînant les petits boulots (il sera docker pour se payer un aller simple vers l'Amérique, magasinier chez Gallimard, il retapera une vieille bâtisse dans les Corbières...), c'est la nuit, dans une petite guérite d'autoroute, qu'il rédige son premier recueil de nouvelles, « 50 contre 1 ». Le succès n'est pas immédiat, mais les romans qui suivent feront fureur : On parle de cigarettes, d'amour, de cuites mélancoliques, de casseroles dans l'évier, bref, d'un quotidien plutôt à ras de terre. C'est l'adaptation au cinéma de « 37°2 le matin » qui lui apportera la popularité qu'on lui connaît aujourd'hui. Fuyant la monotonie, il déménage souvent - de Boston à Florence - et est aujourd'hui installé à Paris, d'où il rédige un roman tous les 18 mois en moyenne ... . | |
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Sybilline Admin
Nombre de messages : 1424 Age : 74 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Zone érogène Dim 2 Déc - 17:43 | |
| Zone érogènele narrateur (Philippe Djian lui-même) est écrivain, et il aime : boire des bières tièdes et les filles. CommentaireLes propos de l'écrivain dont les centres d'intérêt se résument en écriture-sexe-alcool le montrent comme un parfait nombriliste doublé d’un goujat. L’histoire donc, se résume à voir notre auteur-héros entouré d’une kyrielle de filles qui ne cessent de lui apporter toutes sortes de problèmes .. Et on se demande d’où lui vient ce succès incroyable, alors que son écriture est si plate, si ordinaire, si vulgaire... Extrait" J’aime écrire dans une ambiance sexuelle, j’aime quand elle se lève à trois heures du matin pour chercher un verre d’eau et que je la chope au passage, j’aime quand le drap glisse sous un rayon de lune et me fait apparaître un bras ou une cuisse argentée, j’aime quand elle vient me sucer au milieu d’un chapitre et que la machine continue à ronronner tandis que nous glissons sous la table, j’aime retourner a travail l’esprit débarrassé de toutes ces saletés, j’aime quand elle vient me masser la nuque et qu’elle reste silencieuse, j’aime quand elle se fait les ongles, j’aime ses ongles, j’aime ça écrire avec une femme dans les parages, une femme à portée de voix » Je ne lirai sûrement plus jamais un livre de cet auteur | |
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