Sourifleur Modérateurs
Nombre de messages : 529 Age : 64 Localisation : Belgique Brabant Wallon Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Patricia Highsmith Sam 11 Aoû - 20:03 | |
| Née Mary Patricia Plangman le 19 janvier 1921, à Fort Worth dans le Texas, elle a été élevée par sa grand-mère à New York où elle fit ses études (diplômée en anglais, latin et grec). Patricia Highsmith s'intéressa à l'écriture dès l'adolescence et publia sa première nouvelle en 1944 (L'Héroïne dans le magazine Harper's Bazaar). Elle exerça un temps comme scénariste de bandes dessinées avant de s'atteler à la rédaction de son premier roman L’Inconnu du Nord-Express qui fut publié avec succès en 1950 et dont Alfred Hitchcock acheta aussitôt les droits d'adaptation cinématographique. Après un roman publié sous le pseudonyme de Claire Morgan (Carol en 1953), un séjour en Europe lui inspira le personnage cruel et mystérieux de Monsieur Ripley - roman publié en 1955 et un de ses plus grands succès (prix des Mystery Writers of America et Grand Prix de Littérature Policière ainsi que deux adaptations cinématographiques) - personnage clé qu'elle réutilisera dans quatre autres romans tout au long de sa carrière. Elle s'établit ensuite en Europe (d'abord en Angleterre, puis la France et la Suisse) où ses livres suivants sont plus appréciés que dans son pays d'origine. Son œuvre se compose d'une vingtaine de romans, d'un grand nombre de nouvelles et d'un essai (L'art du suspense). Patricia Highsmith affirmait n'avoir aucun goût particulier pour le roman policier, vivait essentiellement seule pour ne pas être dérangée dans ses travaux d'écriture et appréciait la compagnie des chats. Elle est morte, âgée de 74 ans et atteinte de leucémie, le 4 février 1995. Le cri du HibouRobert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l'ont fait fuir New York et l'ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu'il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu'elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu'au jour où, accidentellement, il la rencontre... Et le malheur, qui semblait l'avoir oublié, viendra frapper ceux qui l'approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu'au cauchemar final qu'il ne pourra éviter. Avec l'art qu'on lui connaît, Patricia Highsmith décrit la progression des forces noires du destin s'acharnant sur des innocents, créant, dans le Cri du hibou, l'une des atmosphères les plus vénéneuses de tous ses romans. | |
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